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Contact : Louise, la cavalière voyageuse de cette aventure - louise (at) luseio.fr

La première partie de l'aventure a été l'acquisition du chien du voyage. Je cherchais un animal adulte pouvant me suivre pendant le périple et j'ai adopté Newton quelques mois avant le départ. Le dressage a été succinct et accéléré, mais il est parti de France et revenu de même, pour le pire et pour le meilleur !

Avant de partir

Un voyage comme Cavale de Soie commence bien avant le jour du départ. La préparation est longue, et j'avais arrêté de travailler plusieurs mois avant l'envol pour fabriquer le matériel, acquérir des compétences et rêver mon aventure...

L'association des Cavaliers au Long Cours m'a servi d'appui dans cette période, et j'adhère également à Sentiers du Devenir.

En Turquie

D'Istanbul à la Cappadoce, de la Cappadoce au Kurdistan, du Kurdistan à l'Iran...

Je suis arrivée à Istanbul en avril 2019, et j'ai assez vite rejoint la Cappadoce, où Hélène et Nicolas du Kapadokya Ranch m'ont aidée à trouver mes deux juments Tootsie et Cobra. Un grand grand merci à ces deux voyageurs à cheval et professionnels du tourisme équestre pour leur aide en ce tout début de voyage!

Le départ à cheval a eu lieu début mai, et la traversée de la Turquie a été assez rapide car j'avais un visa de 3 mois seulement. J'ai donc pris un transport pour arriver à temps à la frontière iranienne, où je me suis fait refusé le passage des juments pour un pretexte assez fallacieux. J'ai du les vendre à un paysan kurde et suis passée à pieds, avec Newton !

Durant ces 2 mois et trois semaines dans ce beau pays de l'Asie Mineure, j'ai découvert un trésor d'hospitalité, des paysages de montagne magnifiques. J'ai aussi pris de plein fouet l'ambiance du Kurdistan turc, aussi âpre en politique qu'en climat.

 

Et surtout, j'ai fait beaucoup de progrès en turc !

En Iran

De l'entrée de l'Iran à la mer Caspienne, de la mer Caspienne à la frontière turkmène

Une aventure après la frontière : découvrir un pays aussi complexe que l'Iran et trouver des chevaux! J'ai acquis tout d'abord Terres Brûlées, petit cheval entier vendu à Salmas à 100 bornes de la frontière. Ce sera le meilleur cheval de mon voyage, un vrai aventurier! Il me faut faire une semaine avec un seul cheval pour aller dans une autre ville en trouver un second, Etemad. Cheval entier également, mais plutôt rétif au travail et fragile au voyage. Celui-là n'a pas assez quitté la quiétude de son écurie!

J'avance avec cette nouvelle équipe dans la chaleur vibrante de l'été iranien jusqu'à la mer caspienne. Je suis à la moitié de la traversée du pays quand je trouve une bonne place à Etemad, qui ne s'épanouit pas en voyage et qu'il faut porter à bout de bras. Je continue alors avec un seul cheval, et cet équipe humain/chien/cheval fonctionne bien !

Au bout de quatre mois et demi de traversée, j'arrive à la frontière turkmène. J'avais peu d'espoir de faire passer mon cheval au Turkménistan, et effectivement ce ne sera pas possible, bien que j'aie essayé de lui obtenir des papiers. Nous passons à nouveau seuls avec Newton.

 

L'Iran... Pays magnifique, pays de culture, pays de montagne, pays de villages perdus et de grandes villes millénaires, pays souriant, accueillant, généreux. Mais pauvre, pauvre Perse persécutée par elle-même, par ses dirigeants, par les extrémistes de tous poils...

En Ouzbékistan

Au Turkménistan

D'Ashgabat la blanche au fleuve Amou-Daria

Passage éclair dans ce pays parmi les plus fermés du monde, avec un visa exceptionnel de 10 jours. Sans chevaux, dans la région aux plus beaux chevaux du monde. Je quitte vite ce pays dont la dictature met mal à l'aise, bien que la bonté des gens soit à la hauteur de la bêtise de leurs dirigeants. Achetez un cheval ici est impossible, et l'exporter encore plus. Donc filons vers l'Ouzbékistan!

Jusqu'à Samarcande

Dernière frontière, et chercher un cheval... Et grosse déconvenue, les chevaux sont hors de prix et pas adaptés au voyage. J'en profite pour visiter Boukhara, ancien joyau de la route de la soie. Mais de chevaux, point. Je suis fatiguée de ces complications administratives sans fin. Dernière tentative, j'achète une petite ânesse pour terminer à pieds, à 200 km de Samarcande. Petite ânesse qui se met à boiter au bout de quelques jours... Et j'ai encore des problèmes de visa...

Alors j'abandonne, je rends cette pauvre bête et je file à Samarcande toute proche avec Newton le fidèle!